Château de HAUTECOUR
Armez-vous d’un Vélonecy pour une longue balade dans une très belle ville… 
En plus, prenez votre appareil photos : il va vous falloir affecter les photos aux monuments concernés.
1°) Commençons par une rude grimpette vers l’immanquable : Sa flèche blanche qui domine la ville est un repère que l’on voit à plusieurs km à la ronde ; de son esplanade, le panorama est tout simplement magnifique. Depuis 1949 (date de sa consécration), elle est accolée au monastère du même nom fondé en 1610 par les deux saints dont les reliques sont conservées dans son sanctuaire. Elle se fait aussi entendre avec son carillon aux 37 cloches…
Qui est-elle ?
2°) En descendant un peu, on rencontre un bâtiment qui demeure l'élément majeur du patrimoine archéologique de la ville, avec ses tours Perrière, Saint-Paul, Saint-Pierre et de la Reine. La construction de ses murailles couronnées d’un chemin de ronde et de ses divers logis s’étend sur près de 4 siècles, du XII° au XVI°. Il servit de résidence aux Comtes de Genève et aux ducs de Savoie, mais depuis sa restauration de 1953, sa vocation est beaucoup plus culturelle.
Quel est ce bâtiment et qu’abrite-t-il actuellement ?
Continuons la descente par la Côte Perrière… Nous sommes au cœur du bourg « neuf » du début du XII° siècle… et que l’on appelle plutôt la « vieille ville » maintenant, en majorité piétonne. Prenons sur la gauche…
3°) Aux dimensions spacieuses et bordée d'arcades aux lignes irrégulières, cette voie au tracé sinueux remonte aux origines mêmes de la bourgade dont elle constituait l'axe principal. Elle mène à une porte du même nom, qui évoque le souvenir de l'ancien couvent de Clarisses, édifié à proximité, et qui est restée intacte avec ses gonds usés, ses mâchicoulis et son clocheton. C’était l’entrée de la ville en direction d'Aix-Les-Bains et de Chambéry, protégée par une avant-défense, une large porte en ogive.
Quel est le nom de cette rue et de sa porte occidentale ?
Enfonçons-nous un peu plus dans cette vieille ville, vers un acteur majeur de sa réputation et de son surnom.
4°) et 5°) Bordé de maisons colorées piémontaises et joliment fleuries, le « petit » en patois savoyard, récupère les eaux du lac par ses deux bras principaux, le « Port » et un autre bras bien connu des amoureux qui traînent sur le pont qui l’enjambe… Ces eaux sont évacuées plus loin vers le Fier, qui lui-même coule au Rhône… Malgré sa petite taille, cette rivière naturelle canalisée a eu un rôle historique majeur ; ses quais demeurent un lieu privilégié pour les peintres ou pour de longues promenades.
Alors, quels sont les noms de ces deux-là, le « petit » et celui des amoureux ?
6°) Au gré de notre promenade sur les quais, nous rencontrons un bâtiment illustre. Ancienne demeure du châtelain de la ville, puis annexe administrative du temps du premier comte de Genève et enfin prison, il était voué à la démolition à la fin du XIX° siècle, mais sauvé de justesse grâce à son classement comme Monument Historique. Il abrite de nos jours des expositions. Son nom fait référence à sa situation géographique particulière : par sa forme triangulaire de proue il évoque une galère ancrée dans la rivière dont il fend les eaux inlassablement.
Quel est ce nom ?
7°) Un peu plus loin, nous nous trouvons devant une belle église édifiée au XVII° siècle comme chapelle d’un monastère dit de la « Sainte Source ». Elle a connu un passé riche en rebondissements. Tout d’abord cadre de la béatification et canonisation des deux saints de la ville, elle abritait leurs sépultures et fut richement dotée par tous les princes d’Europe qui en faisaient un lieu de pèlerinage. Puis en grande partie démolie et morcelée à la Révolution, tour à tour transformée en caserne, manufacture, appartements et commerce, elle n’a été restaurée et réouverte au culte qu’en 1923, devenue église d’une forte communauté. A son chevet, un mémorial évoque la vie et l’œuvre de l’ancien évêque de Genève, dont elle porte le nom.
Comment s’appelle cette église ?
8°) A son côté, se trouve une église plus ancienne, construite dès 1422 à l’initiative du Cardinal de Brogny comme chapelle d’un couvent de Dominicains. Elle fut progressivement agrandie sur plus d’un siècle par une série de chapelles latérales, et est très représentative du style gothique « flamboyant ». Elle est honorée de deux magnifiques fresques murales mises à jour lors de sa restauration en 1956.
Comment s’appelle cette église ?
Retournons au cœur de la vieille-ville par cette autre rue parallèle. Admirez au passage les maisons très anciennes, la rue Filaterie et ses arcades…
9°) Nous nous retrouvons devant un autre édifice religieux, élevé au XVI° comme chapelle des Franciscains, mais vite devenu cathédrale d’emprunt de l’évêque de Genève réfugié dans la ville. Sa façade très influencée par la Renaissance, un intérieur style gothique tardif, un cœur formé d’un chevet polygonal du XVIII°, elle s’enorgueillit d’une descente de croix attribuée au peintre Carravagio et d’un orgue somptueux de 10 tonnes et 2000 tuyaux…
Comment se dénomme cet édifice ?
10°) Juste à côté, une imposante façade de la fin du XVIII° dont la construction a été décidée par Monseigneur Biord. Les travaux étaient à peine terminés lorsque éclata la Révolution, si bien que ce palais abrita aussitôt de nombreuses administrations financières et judiciaires. Il ne retrouva sa fonction primitive qu’entre 1822 et 1906, date à laquelle la loi de séparation allait en faire une propriété communale. Il accueille aujourd’hui dans ses murs des écoles artistiques et une administration territoriale locale…
Quel est ce bâtiment ?
11°) Traversons le porche. Nous arrivons sur une petite place qui comporte un petit bassin creusé dans une niche et surmonté du buste du philosophe et écrivain qui vécut dans cette ville quelques temps et évoqua longuement son séjour annecien dans ses confessions. La place porte son nom ; comment s’appelle-t-elle ?
12°) Repartons dans les rues et ruelles... Nous arrivons bientôt à une place où on peut admirer l’ancien hôtel de ville et une église (hé oui, encore une !). Elle est sise à l’emplacement d’un sanctuaire marial du XII° qui attirait tous les 7 ans de somptueux pèlerinages aux « grands pardons » et aurait accueilli le « Saint Suaire » en 1566. Démolie presque entièrement à la Révolution, elle fut reconstruite au XIX°, ce qui explique sa façade néoclassique sarde, tout en conservant un clocher roman légèrement penché du XVI° et une partie XV° en son mur sud, avec une intéressante fenêtre gothique.
Quelle est cette église ?
13°) Un peu plus loin… Voici une belle façade ornée de personnages évoquant les 4 saisons. Edifié par la famille de Sales au XVII°, ce bâtiment a servi de résidences aux princes de Savoie, avant de devenir le siège de la Banque de Savoie qui concurrença sérieusement la Banque de France durant les premières années qui suivirent l’Annexion de 1860. Comment s’appelle ce bâtiment ?
Partons vers le nord de la ville, quittons les vieux quartiers et ses zones piétonnes. Nous pourrions par exemple passer vers le centre Bonlieu, du côté du collège et des haras, vers l’ancien bourg gallo-romain...
14°) C’est devant une autre église que je vous emmène... ignorée des circuits touristiques anneciens, et pourtant, une merveille !
Du XX° siècle, dans le style trapu de la région, sa décoration intérieure se caractérise par ses voûtes à arcatures brisées et ses vitraux. L’une de ses cloches, fondue à Annecy, est une des reproductions exactes d’une célébrité américaine. Son orgue, en partie classé monument historique, a été construit en 1872 pour orner initialement l’église St Philippe d’Alger, puis a été « rapatrié » en 1963 devant les menaces de destruction consécutives à la décolonisation..
Quelle est cette église ?
On ne peut conclure cette belle balade annecienne, sans aller se promener au bord du lac. Pédalez ferme et rejoignez l’extrémité Est de la ville.
15°) Au bord du lac vous trouverez un bel hôtel inauguré en 1913 et qui abrite également un casino. Il fait bon se promener dans son parc ombragé et sa roseraie, puis (hors période estivale) sur la plage du même nom, réputée pour son plongeoir et toboggan.
Alors, quel est le nom de cet hôtel ?
16°) Continuons à longer le lac, le long de l’avenue ombragée de ses platanes qui camouflent bien les immeubles « côtiers ». Nous arrivons sur une immense pelouse qui accueille les balades dominicales des Anneciens, ainsi que de nombreuses animations sportives ou festives, moult loueurs de bateaux et pédal’eau… et même son célèbre manège. Appréciez encore la vue sur le lac et ses sommets environnants. On ne s’en lasse pas !
Comment s’appelle cet espace vert ?
17°) et 18°) Passez maintenant le Pont des Amours pour atteindre un magnifique espace ombragé d’arbres séculaires aux essences diverses, dessiné par Henry Porreaux dans les années 1860. Il accueille une statue d’un de mes ancêtres, un chimiste né dans la région, qui a accompagné Napoléon dans ses campagnes égyptiennes et a inventé une eau très utile.
Comment s’appelle cet espace vert qui s’étend derrière l’hôtel de ville ? Et quel est ce personnage célèbre ?
Passez le « Port » en admirant ses bateaux de croisière amarrés aux quais Napoléon III et Bayreuth…
19°) La suite de cette balade côtière vous emmène derrière le commissariat et la piscine, à travers la base nautique puis sur une bande d'herbe large d'une vingtaine de mètres qui fait office de plage gratuite, et continue entre rochers à fleur d’eau et bosquets… Là, il faut s’asseoir sur un banc et contempler la vue sur la baie d’Annecy et sur tout le chemin que vous avez parcouru.
Quel nom portent la piscine, la base nautique et la plage ?
20°) Pour parfaire votre connaissance de cette ville, il me faut impérativement vous parler d’une manifestation créée en 1960, annuelle depuis 1998. Elle attire des foules et s’articule autour d’un marché, d’un carrefour de l’emploi, de conférences et d’un festival. Il s’agit d’une compétition internationalement réputée, qui se déroule début juin, et permet de décerner des « crystal ». En 1999, Kirikou y a été un heureux vainqueur…
Qu’est-ce que cette manifestation ?
