Martine Pitté , musicienne
Après ses études à l'Ecole Normale de Musique de Paris (classe de Germaine Mounier), elle
s'investit dans plusieurs formations en musique d'ensemble; son attrait pour les autres arts
l'amène à monter des spectacles alliant musique et théâtre, ou musique et poésie; depuis 1999 elle
séjourne à plusieurs reprises en Birmanie où elle apprend le piano birman sous la direction de
maître Gita Lulin Maung Ko Ko.
Elle fonde l'association Musique et Montagne en 1997 dont la
vocation première est la pratique des adultes amateurs.
Plusieurs stages de piano adultes sont organisés chaque été en lien avec des lieux peu communs. Dans
la continuation de sa volonté de mettre la musique à portée du plus grand nombre et de valoriser un
patrimoine naturel extraordinaire, elle monte en 2008 le Festival Lind'Art-Montagnes en Résonance
dont elle est la directrice artistique.
Alain Jacquon , musicien
est né à Lyon. Après avoir achevé ses
études musicales au Conservatoire de Lyon, il est reçu à
treize ans au Conservatoire National Supérieur de
Musique de Paris où il obtient successivement huit
premiers prix en piano, musique de chambre, harmonie,
contrepoint, fugue, orchestration, analyse et
accompagnement au piano.
Lauréat de plusieurs concours internationaux de piano
( Prix Marguerite Long en 1981, Busoni, Pozzoli et Viotti en Italie, Unisa en Afrique du Sud), ses
concerts l'ont conduit sur les cinq continents, et il a participé à de nombreux festivals et séries de
concerts: Festival Chopin à Paris et Lyon, Société Chopin de Vienne (Autriche), Festival de Yokohama
au Japon, Hawaii International Music Festival , National Gallery à Washington et le Newport Music
Festival aux Etats-Unis, où il est invité régulièrement depuis huit ans.
Il a enregistré une douzaine de CD soit au Japon, soit en France. Plusieurs d'entre eux ont été
consacrés par la critique: Diapason d'Or en Juin 1998 pour l'enregistrement des mélodies de Lili
Boulanger, avec Jean-Paul Fouchécourt et Sonia de Beaufort, « 10 » de Répertoire pour son intégrale
de la musique de piano de Jean Cras, « Choc » du Monde de la Musique en Novembre 2001. Il s'est
particulièrement dévoué à la cause de ce compositeur dont l'enregistrement du concerto pour piano a
obtenu en mars 1997 le Grand Prix du Disque de l'Académie du Disque Charles Cros
Bernard Fauchet , musicien
Premier Prix du Conservatoire National Supérieur de Musique
de Paris, Prix Fauré et Lauréat du Concours International « Maria Canals » de
Barcelone, Bernard Fauchet a joué dans plus de soixante dix pays en soliste,
avec orchestre ou en musique de chambre.
Avec son épouse la violoniste Adèle Auriol, c'est un duo passionné par la création
contemporaine.
De nombreuses oeuvres ont été écrites pour eux, par Landowsky, Tisné, Ton
That Tiêt, Ichiyanagi, Kurtz, Moevs, Kubo, Narita, Kondo, … Le duo est à
l’origine d’un nombre considérable de créations en France et à l'étranger et a
enregistré plusieurs disques de musique contemporaine ainsi qu’un disque “Fauré, Lekeu”.
Bernard Fauchet enseigne à l’Ecole Nationale de Musique Claude Debussy de St-Germain-en-Laye et
dirige l'Atelier de Musique Contemporaine qu'il a créé.
Membre du jury de plusieurs concours
Adèle Auriol , musicienne
Premiers Prix de violon et de musique de chambre du
Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
Actuellement, professeur de violon et de musique de chambre à l’Ecole
Nationale de Musique Claude Debussy à Saint-Germain-en-Laye, près de Paris.
Adèle Auriol partage ses activités entre les concerts, l’enseignement et la
direction d’orchestre. Elle a joué en soliste ou en musique de chambre sur les
cinq continents, a participé à de nombreuses émissions de radio et de télévision
et donne régulièrement des master classes aux Etats-Unis et au Japon.
Elle joue notamment en duo avec Bernard Fauchet depuis 1970.
Depuis toujours passionnée par la direction d’orchestre, elle crée en 1990
l’ensemble Kodama Orchestra, composé d’adultes amateurs et de grands élèves
de conservatoires de la région des Yvelines.
L'ensemble donne de nombreux concerts à Paris, dans la région parisienne et en Provence, avec en
soliste nombre de jeunes artistes primés dans des concours internationaux.
Nanae Yoshimura, musicienne
Nanae Yoshimura est née à Tokyo, et a commencé à étudier le koto
avec sa mère de l'âge de trois ans. A 16 ans elle est diplômée de
l'Ecole Matsu-No-MI Kai.
Dès son plus jeune âge, parallèlement à l'étude du répertoire
traditionnel elle étudie avec Nosaka Keiko et participe à l'essor du
koto nijugen (à 21 corde), au coeur de la création contemporaine.
A 22 ans elle remporte le prix Newcomer Competition for
specialists in Japanese traditional music et intègre l'ensemble pro Musica Nipponia avec qui elle fait
15 tournées à l'étranger, puis continue de jouer en soliste avec eux. Le groupe remporte de nombreux
prix, dont Ongaku-no-tomo Sha Prize, le Remy Martin Prize, et le Mobil Music Prize.
Elle travaille constamment avec les compositeurs de sa génération pour lesquels elle fait de
nombreuses créations; plusieurs oeuvres ont été écrites spécialement pour elle.
Elle a joué comme soliste de nijugen dans la première mondiale de l'opéra Joruri de Minoru Miki à St
Louis (1986), soliste avec l'orchestre symphonique de Tokyo dans leur concert 1991 au 100ème
anniversaire de Carnegie Hall, et soliste de nijugen dans l'opéra Susanoo (Hiroshi Teshigawara et Maki
Ishii) au festival 1994 d'Avignon.
En plus de son activité tant en soliste qu'à travers de nombreux ensembles tous largement
récompensés, elle s'implique activement dans l'éducation de la jeune génération en collaborant avec
les jeunes interprètes et des compositeurs japonais de musique `Hogaku-ten (Exhibition') depuis 1997.
La Compagnie des Lucioles , Jérôme Wacquier directeur artistique
La compagnie des Lucioles produit, crée et diffuse en région, sur le
territoire national et à l’étranger ses créations théâtrales.
Jouant des codes du théâtre oriental et occidental, Jérôme
Wacquiez insuffle une démarche artistique donnant naissance à des
spectacles confrontant tradition et modernité.
La compagnie des Lucioles diffuse en France et au Japon ses
créations Kakushidanuki – Le Blaireau Caché depuis 2004 et Camélia
depuis 2006. En résidence à Compiègne et au Forum de Chauny, Jérôme Wacquiez met en scène en
2008 Molière et son dernier sursaut, puis en 2009 Embrassons-nous Folleville et un spectacle jeune
public, Deux pas vers les étoiles. Ces pièces sont actuellement en tournée.
Les résidences au Forum de Chauny et à Compiègne sont reconduites pour la saison 2009/2010 avec une
nouvelle création, Protée (1ère version), une farce lyrique de Paul Claudel et Comment parler à un
enfant pendant que le monde pleure de Jean-Rock Gaudreault.
Soutenue par l’Académie d’Amiens ainsi que par la DRAC de Picardie et les collectivités territoriales, la
Compagnie des Lucioles s'est vu décerner le Prix UCHIMURA pour "Kakushidanuki – Le Blaireau Caché" par l’Institut International du Théâtre (ITI), fondé en 1948 par l’UNESCO, Organisation des Nations
Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture. Cette récompense internationale créée en 1992
hommage au dramaturge japonais Naoya Uchimura encourage le développement d’oeuvres dramatiques
et les activités théâtrales hors du Japon et ayant un rapport avec la culture nipponne.
Michel Marthaler , géologue
Professeur de géologie à l’Université de Lausanne. Il a
enseigné la géologie alpine aux Universités de Genève et de Savoie
(Chambéry). Passionné par l’histoire des montagnes, il a découvert, lors de son
doctorat en 1983, des restes de plancton fossiles dans les Alpes valaisannes.
Ses recherches l’ont conduit ensuite dans tout l’arc alpin, en Suisse, France et
Italie.
Il travaille aussi pour le lever de cartes de l’Atlas géologique de la Suisse.
Actuellement, il s’intéresse également à la médiation scientifique ; il est
l’auteur du livre Le Cervin est-il africain ? Une histoire géologique entre les
Alpes et notre planète publié en 2001 aux éditions LEP (3ème édition en
2005).
Wadaïko ensemble de Tambours de Genève , Rémi Clemente,directeur
En août 2004, Rémi Clemente
est parti au Japon pour y étudier la langue japonaise
ainsi que sa culture. Sur une promesse, il va retrouver un
enseignant de tambours japonais, M.Sugeo Tamada, qui
très enthousiaste, le fait devenir son assistant pour la
durée de son séjour.
10 mois plus tard en juin 2005, Rémi revient en Suisse
accompagné, pendant une semaine, deTamada et de
quelques joueurs de tambours japonais pour faire
découvrir aux Genevois le wadaïko.
Puis Rémi se retrouve seul avec son tambour et
commence avec quelques amis des entraînements.
Puis petit à petit, diverses personnes se joignent autour du tambour, souvent des passionnés du Japon.
Actuellement, des rencontres annuelles se sont fait chaque année, les suisses au Japon et les japonais
en Suisse, permettant d'organiser un entraînement spécial ou/et un événement public.