Château de ROVOREE
Ravorée, Ravorea, Rovarea, Roveria, Rovereaz; ortographe différente, mais que l'on peut rencontrer dans un même document d'époque.
Ancien manoir féodal
dont il ne reste aucune construction: toutefois, sa double enceinte de fossés est encore très-reconnaissable sur un promontoir dominant le lac de Genève entre Yvoire et Excenevex.
Voy. les cartes de Mercator, en 1633, et de Placide, en 1691.
Mentions dès 1276, du château, dépendant des sires de Faucigny.
Siège en 1307.
Il devient un fief de Savoie
Seigneurs:
Ravorée (de) n0bles,
Gilione, chevalier, à bati avant 1097 le couvent d'Aulps dans son fief.
Dalmace de ravorée, gendre de Walcher de Divonne, en 1131, chanoine de Filly en 1180.
Amédée de ravorée, et ses fils Aimon et Pierre, Etienne en 1203.
Humbert et Aimon, frère en 1207, et leurs parents: Pierre, fils de Gilione, Pierre, Etienne et Olivier. Boniface, en 1225
Pierre, en 1235 et sa femme Pétronille de Saxon. Jean, fils de Gérold, en 1258. Gérold et sa femme Guillemette.
Aimon Guillaume et Jordan , frères, seigneurs en 1259.
Jean de Ravorée. Guillaume, dès 1264. Gérold, damoiseau et châtelain de balaison. Jean, damoiseau dès 1289. Aimonmort avant 1296. Nicolas , clerc. Verly de Rovorée, chevalier en 1308. Partage de biens entre Jean et Raimond, frères. Guillaume de St Jeoire est en 1309, seigneur de Ravorée. Jean de ravorée , chevalier en 1310, tient un fief de l'Evêque.
Domaine de Rovorée – La Châtaignière
Yvoire- Excenevex
Remarquable bâtisse de 1926, demeure de villégiature, construite par l’architecte Maurice Turrettini pour la famille Cozon, propriétaire, la Châtaignière doit son nom aux nombreux châtaigniers qu’elle compte dont certains sont plusieurs fois centenaires. C’est un lieu magnifique qui se love dans un environnement idyllique, bordé de part et d’autre par le lac et la nature florissante de son parc. A la Châtaignière tout rayonne, tout est lumineux, ne serait-ce que son architecture qui laisse passer la lumière du soleil et du lac mais aussi celle des expositions d’art et d’histoire. Un lieu dont on a su préserver les richesses patrimoniales à l’intérieur comme à l’extérieur.
Le domaine de Rovorée-la Châtaignière est une propriété publique de près de 24 ha, bordée par un rivage lacustre d’environ un kilomètre.
La commune d’Yvoire, sur le territoire de laquelle est située la Châtaignière, est membre de l’association des Plus Beaux Villages de France. Sentinelle entre le petit lac et le grand lac, le village médiéval fortifié d’Yvoire ne se visite qu’à pied.
L’exposition temporaire 2008 « Impressions de Lacs »
Cette année, dans la suite du cycle triennal consacré aux lacs alpins, l’exposition « Impressions de lacs » présente les vues de lacs de la collection Payot, fonds d’estampes uniques sur la montagne, et les confronte aux œuvres monumentales contemporaines de Franz Gertsch.
Infos pratiques :
Le domaine de Rovorée
Ouverture : toute l’année
Accès : Route d’Excenevex 74140 Yvoire
Exposition « Impressions de Lacs » / Maison de maître la Châtaignière.
Ouverture : du 01/06 au 30/09
Visites : visites libres de 11h à 19h / visites guidées sur rendez-vous
Tarifs : 5€, réductions, 3.5€, gratuit -12 ans
Tel : 04 50 72 26 67
Fax : 04 50 72 26 68
Adresse e-mail : lachataignière@gmail.com
[1141] Aimon, damoiseau de Lully, notifie que des contestations ayant eu lieu entre lui et Fab- 1278 baye d'Aulps, au sujet de trois poses de terre situées au-dessous de la grange de Rovorée, et pour 'anY- *3 les droits qu'il réclamait au nom de son frère Rodolphe, un accord a été ménagé par Trombert, curé de Lully, et Girod de Rovorée, damoiseau. Ensuite de cet accord, il a reçu du couvent huit sous genevois et a renoncé à toutes ses prétentions. Témoins : Pierre, abbé de Filly, et le curé de Lully. — Actiim apud la Roiierea, in octaba epiplianie Domini, anno eiusdem MCCLXXVII (v. st.).
M. D. G. t XV, part. 2. Supplément aiu; chartes inédites du diocèse de Genève, n° 21. = Le nom de la grange dont il s'agit ici est écrit Roiierea dans l'original, et est coté au dos de la charte : la Rovoré. On voit par cet exemple et par d'autres où ces mots sont écrits dans le corps même de l'acte de plusieurs manières différentes, que les noms de Ravorée, Rovorée, Révérée ont été employés indifféremment ou successivement, mais s'appliquaient à la même famille, dont le manoir originaire était un antique château situé au bord du lac de Genève, entre Yvoire et Excenevez. Son emplacement est encore très-reconnaissable. par une double enceinte de fossés. Voy. les cartes de Mercator, en 1663, et de Placide en 1G91.
Transaction entre Béatrix, comtesse de Viennois et d'Albon et dame de Faucigny, d'une 1276 part, et de l'autre, Eléonore, veuve de Guillaume de Lucinge, ancien sénéchal de Faucigny et •m • seigneur d'Arenthon, ainsi que ses enfants, savoir: Humbert, Aimon, François, Raymond, Guillaume, Agnès, Béatrix, Amphélise, Marguerite et Isabeau. — La dame Béatrix de Faucigny avait élevé plusieurs plaintes contre Guillaume de Lucinge, entre autres pour divers actes d'empiétement sur sa juridiction, pour avoir construit une maison forte à Lucinge malgré les défenses d'Aimon de Faucigny et de son gendre Pierre de Savoie, pour avoir occupé le château de Ravorée et autres biens appartenant à la comtesse, pour avoir mal administré le baillage de Faucigny, etc. De son côté, Guillaume s'était plaint d'avoir été privé des droits de pêche dans l'Arve, et réclamait la charge de sénéchal de Faucigny dont il avait été dépouillé par la dite comtesse. Ces diverses réclamations avaient été portées devant une Cour désignée par Béatrix et acceptée par Guillaume ; mais celui-ci étant mort avant le prononcé du jugement, sa veuve et ses enfants concluent avec la comtesse une transaction par laquelle ils renoncent au château de Ravorée, ils reconnaissent tenir en fief de Béatrix toutes leurs possessions à Lucinge, à Arenthon, et dans toute la baronnie de Faucigny. depuis la Dranse jusqu'à La Roche et depuis Versoix jusqu'à Flumet; ils abandonnent tous les droits sur la charge de sénéchal de Faucigny auxquels prétendait la famille (genus) de Lucinge ; enfin, ils se déclarent débiteurs envers la comtesse de 200 livres genevoises qui sont payées par la cession d'un revenu annuel de huit livres. Béatrix, de son côté, renonce à toute autre réclamation contre Guillaume de Lucinge. — Témoins: Jaques de Raveuna, expert en droit (jurisyeritus) ; Martin de Saint-Joire, clerc; Guillaume Bertrand, chevalier; Humbert de Rossillon; Poucet Maréchal; Guillaume de Vosérier; etc. — Actum apud Visiliamin Castro, A. D. MCCLXXVI, indictione IV, die lunœ, octavo Idus Martii. M. D. G. t. XV, part. 2, Suppl. aux chartes inédites du
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