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L’Ultramontée du Salève

L’Ultramontée du Salève : l’effort de haute-montagne au niveau de la plaine

C’est pour ainsi dire une première mondiale qui se prépare en Haute-Savoie : le samedi 10 avril, sauf tempête rédhibitoire, aura lieu à Etrembières l’Ultramontée du Salève. Une épreuve pédestre de 6 h non-stop qui partira de la station inférieure du téléphérique et se terminera au sommet, toutes les descentes s’effectuant en « benne ». Autrement dit, les 120 heureux détenteurs d’un dossard montreront et remonteront inlassablement le célèbre massif qui a vu naître la varappe. Les premiers devraient pouvoir accomplir sept voire huit montées, soit l’équivalent d’un sommet de haute montagne !

ultra-montée du salèveA part un 24 heures de dénivelé positif dans le Val d’Isère en 2004, on ne trouve pas trace d’un précédent dans les arcanes de la course à pied. Une recherche dans les calendriers actuels ne permet pas non plus d’affirmer qu’il existe une autre course au monde permettant aux participants d’atteindre une telle quantité de dénivelé positif continu sans descente à pied.

Lancée en juin 2009 sur une initiative franco-suisse, l’Ultramontée du Salève (UMS) est organisée par l’Athlé Saint-Julien 74 et réunit des acteurs locaux : les communes et offices du tourisme concernés, le téléphérique du Salève, les Secours du Salève, le Syndicat Mixte du Salève, la Maison du Salève, le club Kiwanis Annemasse-Genevois-Salève, la radio NRJ et l’hebdomadaire genevois GHI (partenaires médias), notamment. Mais aussi des partenaires plus lointains, comme la revue francophone spécialisée « Ultrafondus », à Evreux (Eure). Pour accueillir le public que les organisateurs espèrent nombreux, il est question de mettre sur pied des animations regroupées sous l’appellation « Ultrajournée du Salève ».

Cette nouvelle initiative franco-suisse a rapidement séduit les spécialistes de l’endurance, et les 120 dossards émis l’automne dernier étaient pratiquement tous déjà vendus avant la fin de l’année. Les coureurs qui désirent actuellement s’inscrire pourront donc s’aligner sur la ligne de départ… de l’édition 2011.

Sur les 120 coureurs de cette première édition, on trouve logiquement une bonne proportion de Hauts-Savoyards : plus d’une quarantaine, sur un total de 76 ressortissants de l’Hexagone provenant de dix-sept départements différents (Ain, Côte d’Or, Essonne, Doubs, Haute-Loire, Haute-Savoie et Savoie, Hauts-de-Seine, Hérault, Jura, Loire, Marne, Oise et Val d’Oise, Rhône, Vaucluse et… Paris). La Suisse fournit plus de 40 participants, essentiellement des Genevois (une quarantaine), mais l’ensemble des cantons francophones est représenté à l’exception du Jura. On ne compte par contre qu’un seul suisse-allemand, mais il vient de loin : Zurich ! La logique de cette initiative régionale est donc respectée, puisqu’on trouve dans les inscrits autant de Hauts-Savoyards que de Genevois (une quarantaine à égalité quasi parfaite).

Le parcours ne décevra pas les amoureux du dénivelé : après un départ inoffensif sur 809 mètres de plat, les coureurs devront attaquer une montée de 2,4 km pour 663 m+, soit une magnifique pente à 27,7% de moyenne, assortie de 328 marches d’escaliers ! Du solide, de l’endurance extrême par excellence. Toutefois, les organisateurs ont tenu à faire de cette transposition dans la réalité du mythe de Sisyphe un défi accessible au commun des mortels : en effet, le règlement ne stipule nulle part qu’il faille accomplir plus d’une montée pour être classé. « Cela signifie concrètement que n’importe qui peut faire l’UMS. Si vous êtes mal entraîné, je parie même qu’il est plus difficile de participer à un 10 km sur route, qu’à l’UMS. Dans le premier cas, vous n’arriverez certainement pas à suivre et vous serez démotivé. Dans le second, comme il s’agit d’une course horaire, vous ne saurez pas qui est premier et qui est dernier avant la fin, et surtout, le train est beaucoup plus lent. Nous voulons tenter de prouver que le sport n’est pas obligatoirement synonyme de souffrance. Il suffit de respecter son rythme, et ceci est une affaire de responsabilité individuelle », explique Francesca Sacco, présidente de l’UMS. L’athlète suisse fraîchement licenciée à l’ASJ74 reconnaît cependant que le but, pour l’élite de la course, est bel et bien de battre des records. Les premiers devraient taquiner les 5000m+. Chez les dames, on attend avec impatience et délectation la performance de la marraine de l’épreuve, Karine Herry. La seule femme à avoir réalisé le « Grand Chelem » Ultratrail du Mont-Blanc/Grand Raid de la Réunion/Course des Templiers. Et la coureuse la plus rapide sur le tour du Mont-Blanc. Du solide, on vous dit !

Informations et Inscription :

site internet : http://www.asj74.org/saleve/index.html

 

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