C’est au coeur du bourg médiéval de Taninges, dans l’ancienne province du Faucigny, que la Maison du Patrimoine, ARCADE, s’est installée dans la souriante vallée du Giffre. L’histoire de Taninges est ancienne et riche, elle possédait une grande renommée dans toute la région, avec ses foires, ses marchés, approvisionnant Genève en bétails, chevaux, bois et charbon.
En 1640 l’industrie à Taninges était florissante où la fabrication de faux et faucilles d’une excellente qualité, recherchée tant en Savoie qu’en Piémont et en Lombardie. (Corona Reale, Augustin Chiesa), concurrençant les outils en fers bergamasques.
Devant ce commerce considérable de l’époque, des écrivains crurent que le Faucigny s’appelait Falciniacum.
D’autres industries furent créées à Taninges. En 1771 à Taninges, la force du Giffre faisait fonctionner comptait 14 moulins, 3 scieries, 5 battoirs, 1 foulon et 3 forges. En 1790 l’on comptait 14 ateliers horlogers fournissant les mouvements pour Cluses que l'on assemblaitent à Genève, en 1820 c'est une fabrique de peignes en laiton.
L’ensemble de ces usines n’existent plus de nos jours, la disparition de ce patrimoine industriel est évoquée à la Maison du Patrimoine qui en diffuse la mémoire avec diverses explications, objets projections vidéo, et une maquette animée d’une taillanderie.

De pierres et de bois

La Maison du Patrimoine évoque bien des souvenirs sur d’autres éléments parties intégrantes de l’histoire et la vie locale à Taninges et ses environs.
Établie depuis bien des siècles dans cette contrée, les hommes utilisaient les éléments naturels nobles, la pierre et le bois, pour bâtir toutes sortes de bâtiments, ces matériaux ne manquant pas dans la vallée du Giffre, ils étaient reconnus pour leur talent de tailleur de pierre. L’on pourra remarquer dans le bourg plusieurs maisons possédant des encadrements de porte et fenêtre sculptés.
De pierre, il en est de précieuses, et Taninges l'on effectuait la taille des diamants et pierres précieuses dans les années 1900..

Pastoralisme

Cette partie du musée explique le pastoralisme, une source économique importante de la vallée. Prairies de plaine et alpages du Praz-de-Lys ont permis l’implantation de fermes : élevage et produits laitiers, salaisons réputées, culture céréalière, celle du chanvre pour la passementerie, les cordages et autres.