L'ermite-pèlerin de Bange cherchant l'origine du mot Allinges. Il cite plusieurs hypothèses dans son livret de 1843 : Pèlerinage aux Allinges. Celles-ci n'ont rien de sérieux. « Les uns, assure-t-il, le font dériver de ad ligna (dans les bois) ; d'autres d'ad lingua (sans langue ou sans langage) ; d'autres encore, plus de vraisemblable, selon lui, — du mot teutonique alleinig (unique), que justifierait l'admirable et exceptionnelle position des Alinges, à moins que ce nom germanique n'appartînt aux seigneurs burgondes qui construisirent ou habitèrent le château... ».
La Seigneurerie: Devise " Sans Varier "
Les seigneurs d'Alinges existaient déjà dès l'an 1000, et selon l’observation de "Grillet", l'ancien bourg des Alinges devait avoir une importance considérable dans le Chablais, au fait que le curé de cette paroisse, qui était l'un des huit doyens ruraux de ce diocèse, siégeait dans les assemblées générales du clergé, immédiatement après l'évêque et le prévôt.
La maison d'Alinges est d'ancienne chevalerie dont plusieurs seigneurs de cette maison se sont illustrés en différents siècles, par leurs emplois militaires, et par plusieurs ambassades.
Lors de la conquête du Chablais par les Bernois en 1536, ceux-ci y établire le protestantisme par le prédicateur Farel, qui fut envoyé pour gagner à l'Evangile les Chablaisiens
Le maintien de la religion réformée fut stipulé par le traité de restitution de l567. dans lequel Emmanuel-Philibert respecte le protestantisme chablaisien.
Durant trois générations ils démontrèrent leur attachement au protestantisme, François, Bernard et Isaac : leur château à Genève : extinction de la branche ainée.).
En 1602, ils firent construire un banc dans l'église de Saint-Pierre de Genève, pour y assister aux exercices sacrés. On l'y voit encore avec leurs armes sculptées: il est sur la même ligne que les siéges des magistrats.
François d'Alinges, embrassa la réforme, seigneur fort riche, témoin les vingt-deux terres qu'il distribua à ses trois enfants.
Bernard d'Alinges épousa dame Françoise de Moinas, qui eut pour dot les terres de Beauregard, Balaison et quelques autres. Tout deux étaient attachés à la religion réformée. De leur union nacquit Isaac d'Alinges, le 21 novembre 1578, dans la terre de Beauregard en Chablais. Il fut élevé avec soin, et se distingua par son amour pour la vertu et pour la vérité. Il se retira à Genève pour y servir Dieu. Il mourut sans enfants le 7 juin 1654, à l'âge de soixante-seize ans, dans son hôtel voisin de l'hôpital général, qui porte encore aujourd'hui le nom de château de Coudrée. Le roi Victor-Amédée eut tant de confiance en lui, qu'il le chargea de l'éducarion de son fils Charles-Emmanuel, qui n'eut pas les mêmes attentions à la religion réformée que son père.
Isaac d'Alinges eut trois sœurs, dont l'une fut mariée à Bernard de Budé de Vérace, fils de Jean, magistrat de Genève, et petit-fils du grand Budé.
La maison d'Alinges ou de Coudrée, est une famille distinguée en Savoie, on croit qu'ils ne descendent des anciens comtes que par les femmes, ou si c'est par les mâles, on doit les regarder, au moins, comme la branche cadette.
Livie d'Alinges, épouse en 1085 Aynard le Jeune de Domène, seigneur de Monteynard
Girard d'Alinge, vers 1090, son épouse est soeur de Pierre Ainard. Il bati le couvent d'Aulps dans son fief. est qualifié par Amédé III de seigneur principal de la province du Chablais, ainsi qu'Amédée de Blonay.
Conflit entre les chanoines d’Agaune et les seigneurs d’Allinges, concernant les terres de Salvan et d'Othonelle en Valais, appartenant à l'abbaye, et dont Anselme d’Allinges s'était emparé.
Anselme d'Alinges , frère de Girard, Celui-ci, pris de remords au moment de mourir, avait fait appeler les chanoines pour restituer et devant eux avait lancé l'anathème contre quiconque voudrait de nouveau s'emparer des terres en question.
Girard d'Alinge, se vit lancer l'anathème, mais il n'en persista pas moins dans son sacrilège, refusant d'accepter le jugement. Comme si le ciel eût voulu punir son impiété, sur ces entrefaites il tomba malade et mourut en quelques jours.
Pierre d'Alinges, frère de Girard, Les chanoines eurent recours à une cérémonie extraordinaire. Ils décidèrent de décrocher le grand crucifix de l'église et de l'étendre sur les dalles; le suppliant avec larmes de mettre fin à la folie des seigneurs d’Allinges. L’effet ne se fit pas attendre. Pierre d’Allinges fut bientôt atteint d'une maladie qui le cloua au lit. Pris de remords, il fit appeler en toute hâte auprès de lui, à Conflans où il était malade, l'archevêque de Tarentaise. II demanda son pardon, restitua les terres entre ses mains et jura qu'à l'avenir il ne causerait plus aucun tort à l'abbaye de Saint-Maurice.
Guy d'Alinges, frère de Girad, fut enfin touché par leurs avertissements et leurs remontrances. Le 11 mars 1138, en présence des prélats, il entra en pénitent au chapitre d’Agaune et se prosterna aux pieds des chanoines, demandant son pardon.
Amédée d'Alinges,fils de Gérard.
Boson d'Alinges, fils de.Gérard en 1108, qui sera en 1124 vassal du comte de Genevois. Amédée II de Savoie, accorde aux chanoines de St Amédée avant 1125.
Guy d'Alinges en mars 1138 à Salvaing, établira un accord et convention entre l'abbé d'Agaune, auquel sera présent Humbert I
Guichard en 1153
Gérold en 1198
Guichard d'Alinges en 1209, en 1153 Témoins de la signature entre Aimon, seigneur de Faucigny, et l'évêque de Genève, sur les donations faites par ses prédécesseurs à la chartreuse de Vallon, dont Laurent est prieur.
Pierre, Boson, et Henri en 1225.
Pierre, chevalier en 1228, et son fils Pierre.
Henri en 1234.
Béatrix veuve d'Henri en 1245, et ses fils Guillaume et Hugues.
Guillaume, damoiseau dès 1259.
Jacob, Clerc.
Guillemette épouse de Pierre, apothicaire à Genève.
Guillaume, chevalier dès 1285.
Alard, damoiseau, fils de Jacque chevalier.
Livie d'Alinges, épouse en 1085 Aynard le Jeune de Domène, seigneur de Monteynard, trois fils et une fille: Aynard, Antelme Ier, Soffred Aynard.
Aynarde mariée à Guigues II, seigneur de Sassenage.
Aymon d'Alinges, seigneur d'Alinges et de Salvaing, XIè siècle.
Morand, châtelain d'Alinge, reçoit des ordres de Thomas, comte de Savoie en 1203.
Pierre, sénéchal d'Alinge.
Henri d'Alinges, fondateur du couvent de St Dominique de Genève en 1215.
Guillaume d'Alinges, gouverneur de Genève en 1215, Vidomne ou Capitaine-Général de la forteresse de l'Isle sur le Rhône.
Lucie d'Alinges , épouse de Amédée de Sacconay.
Françoise d'Alinges, épouse André de Beaumont, Seigneur d'Auticamp et de la Roche de Grane.
Alix d'Alinge, épouse Aymon de Lucinge, fils aîné de Guillaume.
Barthélemy de Composta, châtelain d'Alinge en 1222 ?
Pierre, sénéchal d'Alinges.
Turumber, prête, frère de Pierre.
Raimond d'Alinges, 1313, Vidomne ou Capitaine-Général de la forteresse de l'Isle sur le Rhône.
Jacquemet d'Alinges, 1316, Vidomne ou Capitaine-Général de la forteresse de l'Isle sur le Rhône.
Guillaume d'Alinges, signataire du traité du comte de Savoie en 1452; en 1462.
Guillaume d'Alinges, seigneur de Coudrée, avait sucédé au précédent dans la seigneurie de Perroi et de St-Martin, par son mariage avec Françoise du Vernay.
Jean d'Alinges I, seigneur de Coudrée et de Larringe, marié en 1470 à Guillemette de Montfort dont le fils:
Jean d'Alinges II avait succédé au précédent., épouse en 1506 Marie de Langins, qui eurent pour fils:
François d'Alinges, dit de Montfort, seigneur de Coudrée, Serveta, Montfort, Vueilleran, Saint-Saphorin, Boisi, et nombreux autres endroits. Converti au protestantisme lors de l'invasion bernoise, épousa Marguerite de Collombier qui lui apporte la seigneurie de Vuillerens.
Bernard d'Alinges, dit de Coudrée, fils ainé de François,épousa Françoise de Moinas/Mionnas, qui pour dot les terres de Beauregard en Chablais, Balaison et quelques autres. Leur fille Esther d'Alinges se maria avec Jean de Budé IV, seigneur de Verace vivant en 1591.
Isaac d'Alinges, fils de Bernard, né le 21 novembre 1578 à Beauregard en Chablais, baron de de Coudrée, seigneur de Vuillerens, de Beauregard, et plusieurs autres lieux, épousa Jacqueline-Péronne de Mestral. Il décédera le 7 juin 1654 à soixante-seize ans, dans son hôtel voisin de l'hôpital général, et qui porte de le nom de château de Coudrée. Sans enfants.
Ils possédait un château à Genève, le château de Coudrée, du même nom que celui de Sciez, mais situé au coin de la rue du Boule et Verdaine, tous tenu par la famille d'Alinges extinction de la branche ainée des Alinges.
Pour les descandants d'Alinges, suivant ils ne descendent que par les femmes, ou si ce n'est par les mâle il ne s'agirait que de la branche cadette.
Jacques d'Alinges,premier marquis de Coudrée en 1655, colonel du Montferrat.
Joseph-Marie d'Alinges, marquis de Coudrée, chevalier de l'Annonciade, gouverneur de Charles-Emmanuel III.
Jean-Amédée d'Alinges, chancelier de l'Ordre de l'Annonciade en 1737.
François-Emmanuel d'Alinges, comte d'Apremont, colonel des dragons du Genevois, vice-roi de Sardaigne.
Joseph-Joachim d'Alinges, marquis de Coudrée.
Joseph-Prosper-Gaëtan d'Alinges-Coudrée, ancien écuyer de la reine de Sardaigne.